Le Cloître du Monastère des Carmes
Le Cloître du Monastère des Carmes
En 1569 au mois d’août, Montgommery, capitaine « huguenot » passant dans la contrée, dévasta tout sur son passage: églises, maisons presbytérales, … La ville de Trie ne fut pas prise.
Les troupes n’avaient ni le temps ni le loisir d’assiéger la ville; par contre le monastère situé dans le faubourg et peu défendu fut brûlé et les moines jetés dans le puits du cloître. L’église, seule, échappa à la destruction complète (manuscrits d’Aignan).
A la suite de la destruction du cloître par Montgommery, les carmes de Trie vendirent aux bénédictins de Saint-Sever une partie de leurs colonnes et de leurs chapiteaux.
L’ancien cloître comptait plus de 80 chapiteaux. Saint-Sever en acquit 48 (ils sont aujourd’hui au jardin Massey de Tarbes). Les autres furent dispersés après la démolition définitive de la fin du XVIIIème siècle, pour être à nouveau réunis d’une façon presque complète. Après quelques pérégrinations, ils parvinrent au Metropolitan Museum, 1690, Fort-Washington-Avenue à New-York où ils sont encore à ce jour.
Quelques-uns des chapiteaux qui ne partirent pas Outre-Atlantique seraient épars dans les environs dont un à l’église paroissiale de Trie et servirait de bénitier.
Ils étaient en marbre blanc de Saint-Béat comme la plupart de leurs colonnes.
Beaucoup de ces chapiteaux ont été décrits par Cenac-Moncaut.
Ce sont de véritables œuvres d’art.
Communauté de Communes - Pays de Trie et du Magnoac, Maison du Pays, 65220 Trie-sur-Baïse, France - - 05.62.35.06.09